Les pubs des pétroliers des années 60

Dans les années 60, les pétroliers utilisèrent en masse l'image de fiabilité de l'ID (la DS aurait eu une image moins porteuse) pour vendre leur camelote aux nigauds, rivalisant de mauvaise foi et de mises en scène naïves.

 

   

Voici d'abord Shell que j'aime, qui jouait sur la qualité du réseau.

Le beau père de famille ne voulait pas salir son costume en changeant la roue, il a préféré perdre deux heures à attendre le chauve qui veut lui piquer sa gonzesse. Crédibilité zéro.


   

 


Mobil, lui, se targuait d'organiser des compétitions à celui qui consommerait le moins, et en effet, l'ID s'est montrée performante à ce petit jeu.

La démonstration est assez opaque, mais la "garantie d'économie" de Mobil se résumait apparemment à diffuser un guide en 15 conseils conseillant de ne pas monter trop dans les tours, ou de couper le moteur dans les descentes.

 

   

 
   


Caltex joue sur la peur de l'inconnu. Il invente un concept et le nomme de façon inquiétante, le "Sludge". Comment vivre avec une telle épée de Damoclès? Il nous faut un anti Sludge pour être enfin tranquilles.


   
   


Castrol c'est carrément une pub pour un bidon de lessive qui lave plus blanc que blanc. A l'époque ils n'avaient pas encore eu l'idée de laver à l'intérieur du noeud du mouchoir.

 

   

 

Et pour finir, BP (British Petroleum) nous met en avant une approche de tests scientifiques de validation, insistant sur le nombre de modèles (170! Vous vous rendez compte!), plutôt que sur le contenu exact du test, qui reste bien entendu un secret industriel.

Par contre je crois me souvenir qu'ils n'ont essayé qu'un seul type de plate-forme pétrolière off-shore.